lunedì 27 luglio 2009

CI TOCCA.......

L'anno scorso due Cinghiali hanno conquistato le prime due posizioni e quest'anno???? Il keniano del faro (Giacomo) e il Vice President (Claudio) sono in Turchia (beati loro), ora tocca a noi difendere il titolo.

Cosa ancora più importante dopo si mangia la pizza tutti assieme fatemi sapere quanti siete.


Ciao Paolo.

lunedì 20 luglio 2009

Marathon du Mont Blanc



Comme souvent, c’est en suivant des amis qu’on se trouve embarqués dans de drôles d’aventures. Cette année, 2 amis de Breil, Auguste et Dominique, s’étaient inscrits au marathon du Mont Blanc, et lorsqu’ils m’ont proposé de les accompagner, je me suis laissé tenter.

Pour autant, je ne partais pas dans l’inconnue car j’avais participé à l’édition précédente et je savais à quoi m’attendre : 42,195 km avec 2500 m de dénivelé positif. Mon objectif était de rentrer dans les 100 premiers (en 2008 j’avais fini 111ème en 5h23).
http://www.montblancmarathon.net/index.php?rub=62

Dimanche matin, quand le réveil a sonné à 5h, on se demande vraiment pourquoi on se lève si tôt pour aller souffrir en escaladant les montagnes ! Mais rapidement l’envie de se confronter à un tel défi prend le dessus et on rejoint les 1500 autres participants sur la ligne de départ, avec un magnifique ciel bleu et les premiers rayons du soleil sur le Mont Blanc. Derniers encouragements avec Auguste et Dominique et chacun part pour vivre sa propre expérience.

Ma stratégie est claire : les 18 premiers kilomètres jusqu’à Vallorcine sont vallonnés mais pas trop difficiles, mais après les choses sérieuses commencent avec 2 montées de 1000 m de dénivelé. Il faut donc que je gère mon rythme pour arriver à Vallorcine sans avoir puisé du tout dans mes réserves (ce qui n’est pas évident car on est tenté de se laisser entrainer par les autres mais il faut se forcer à aller doucement).



Je pars en milieu de peloton, à une allure tranquille. Après 10 km, j’ai 5 min d’avance sur l’an dernier, et 7 min à Vallorcine. Et tout va bien. J’ai même un sentiment étrange de plaisir car je suis sous contrôle total : j’ai bu toutes les 15 min, mangé toutes les 30 min, marché dès que la pente était trop forte, contrairement à certains concurrents que je vois forcer alors qu’il reste tant de difficultés. Dans ma tête je suis serein.


En fait j’apprends que je suis 101ème en sachant que je n’ai pas du tout forcé, donc le moral est optimal avant d’attaquer la terrible montée à l’Aiguille des Posettes : 25% pendant les 2 premiers kilomètres, au total 6 km pour passer de 1200 m à 2200 m. Mais je suis habitué à ça car je m’entraîne toujours dans de telles pentes autour de Breil, donc je commence ma remontée au classement.


Au sommet je suis 71ème et j’ai 10 min d’avance sur 2008. Tout se déroule comme prévu et je prends le temps de profiter des paysages extraordinaires qui nous entourent avec le glacier d’Argentière et la chaîne du Mont Blanc. Magnifique !

J’attaque la descente prudemment pour éviter les crampes, et malgré ça je redouble encore des concurrents : certains ne sont pas habitués aux descentes techniques en sentier alors qu’il faut une bonne qualité de pied et des appuis précis pour aller vite sans se fatiguer. En bas après 3h30 de course je suis 57ème, avec 16 min d’avance sur 2008. Il reste 11 km et 1000 m de montée, mais je me sens bien car je n’ai toujours pas puisé dans mes réserves.

Je me dis simplement que ce serait super de pouvoir rester à cette position. Je suis très motivé mais je reste lucide car les crampes sont proches donc il faut alterner entre courir et marcher en fonction du pourcentage de la pente. C’est ça qui est intéressant car on doit toujours réfléchir au rythme à utiliser, à manger et à boire suffisamment, d’autant qu’il fait maintenant très chaud. La concentration doit être continue.

Mais à nouveau, je rattrape des concurrents fatigués que je dépasse dès que la pente devient plus raide. Pourtant je cherche toujours à m’économiser jusqu’au dernier ravitaillement à la Flégère car c’est là que j’avais eu des crampes l’an dernier. J’y arrive en 38ème position en ayant encore gagné 10 min sur 2008. Il ne reste plus que 6 km, donc après avoir bu rapidement quelques verres et mangé quelques oranges et bananes, je me dis qu’il est temps de dépenser mes dernières réserves et j’accélère le rythme.

Après 5 km en traversée plutôt plats, les organisateurs nous servent le dessert : le dernier kilomètre est un mur à 20 % où tout le monde est obligé de marcher. Mais on entend déjà le speaker, on sait que la ligne d’arrivée est proche, et on sent le public qui nous attend. Malgré la fatigue, ce n’est que du bonheur. La banderole d’arrivée est enfin devant moi, synonyme de libération : un dernier effort et une bénévole je remets la médaille de finisher. La mission est accomplie avec au final une 30ème place en 4h49, soit 34 min de mieux que l’an dernier.



On peut alors contempler le panorama qui s’offre à nous (sans avoir besoin de regarder où poser ses pieds !!). On domine toute la ville de Chamonix et on fait face au toit de l’Europe. C’est peut-être ça la plus belle des récompenses, avec aussi les regards pleins de respect que l’on échange entre concurrents, chacun étant fier d’avoir terminé cette difficile épreuve.

La satisfaction que l’on éprouve à ce moment peut paraître futile à certains, mais c’est ainsi que nous sportifs nous nous construisons : relever des défis, réussir à repousser ses limites, apprendre à se connaître soit même pour mieux comprendre les autres ensuite. On se demande parfois pourquoi on fait ça quand on souffre, mais dès que l’on a fini on a envie de recommencer.

J’attends aussi de savoir comment mes 2 compagnons ont vécu leur course : Auguste finira 280ème en 5h54, ce qui est super ; par contre Dominique a beaucoup souffert pour terminer 1018ème en 7h22, mais au moins il a réussi à aller au bout de ce marathon. Et avec le sentiment d’avoir partagé une expérience unique dans un cadre exceptionnel.


http://www.montblancmarathon.net/fichiers/classement_marathon_2009.pdf

lunedì 6 luglio 2009

Due cinghiali tra i lupi…

Da alcune settimane cercavo, senza successo, di convincere alcuni amici a correre insieme a me l’Irontrail La Via dei Lupi. Mi ero ormai rassegnato quando, sorpresa! Due giorni prima della gara mi arriva una mail da Matteo, il “cinghialino”, come si è lui stesso definito. È iscritto e mi chiede consigli per la gara. Vorrebbe inoltre correrla con me, essendo il suo primo trail non sa bene cosa lo aspetta e come gestire le energie in una corsa così lunga. Non ci conosciamo molto, di lui ho in mente solo gli occhi vivi, il sorriso aperto e una passione per le gare del villaggio tipo Marcia delle Palme o Andandu. Quanto basta!
Ci incontriamo la sera prima della gara a Limone, ritiro pettorale e pacco gara, una birretta come aperitivo e poi una scofanata di penne panna-pesto-pomodoro nel tendone della pro loco insieme ad uno sparuto numero di atleti, silenziosi e assorti davanti al piatto e a un bicchiere di vino. Matteo avrà pensato: “Ma dove sono finito? Più che un gruppo di iron trailer sembra il club della petanque!” In effetti l’età media è alta e lui è il più giovane, ma quei vecchietti, io lo so, sono incrociati con capre di montagna.
Alle 21h00, per rimanere in sintonia con la serata, gli do la buona notte.
L’indomani, sveglia alle 6h00, seduta meditativa e preparazione meticolosa dello zaino. Con Matteo ci troviamo al bar per la colazione. In piazza ci sono già i vecchietti della sera prima - che sembrano però usciti dal film Cocoon – pronti, saltellano a destra e a manca, fanno allunghi e stretching.
Matteo freme, sento che ha voglia di correre. L’organizzatore ci ragguaglia sul percorso e… senza tante musse, Via!
Dalla piazzetta di Limone ci dirigiamo verso Sud, sull’antica via Romana per due km di falso piano in salita. Una secca svolta a sinistra e si comincia subito a salire, su per un ripido sentiero in mezzo ai boschi. La salita è impegnativa e senza tregua. Matteo ha un buon passo e lo faccio subito stare davanti, il suo ritmo è costante e si vede che è ben allenato (Valmer style… passetti rapidi, super agile). Confrontiamo il cardio e la frequenza è la stessa, oltre i 160.
Sbuchiamo all’arrivo della seggiovia del Sole e ammiriamo le piste da sci che ora sono alpeggi stupendi. Tutto intorno a noi è verde, costellato da viole e cespugli con fiori lilla. Passiamo accanto ad un costone dove c’è ancora un mucchio di neve che sciogliendosi ha dato vita ad una pozza d’acqua limpidissima. Immagino di sdraiarmi sul prato e perdermi nelle nuvole che scorrono veloci, ma dobbiamo arrivare ancora più su.
Con Matteo nasce una sintonia profonda, anche lui contempla ciò che la natura ci sta regalando e i suoi occhi sono pieni di stupore. Al tempo stesso siamo concentrati sulla gara, sulle energie da gestire e lo spirito agonistico infiamma la nostra anima.
La salita è infinita, sono 1200 metri di dislivello positivo. Il ritmo è sostenuto e il cuore sempre alto, ci stiamo dando dentro. Mi rendo conto che sarà una gara veloce, 40 km in questo trail possono essere paragonati a un super sprint nel triathlon.
Arriviamo a Baita 2000 col sorriso. È il primo rifornimento e dietro di noi c’è una lunga fila di corridori che salgono, poi alzo lo sguardo verso il colle e indico a Matteo i primi, che, correndo, stanno già scollinando. È veramente impressionante vederli salire.
Pochi minuti di sosta e si riparte. Siamo ben acclimatati all’altitudine e le gambe rispondono. In un attimo siamo sul colletto Campanin, oltre i 2000 mt, i pascoli lasciano progressivamente spazio alle rocce aspre eppure affascinanti. Il paesaggio è lunare e lo sguardo può spaziare, a Nord e a Sud, su due valli immense.
Siamo in cima e finalmente possiamo correre in cresta tra pietraie e nevai ancora candidi davanti ai quali diversi concorrenti rallentano incerti. Matteo non ci pensa un attimo e si lancia come un bimbo, scivolando velocissimo sulla neve e urlando di gioia. Quel sorriso mi restituisce il senso della nostra ascesa.
Continuiamo a correre, ancora un po’ di salita, passiamo Colle Boaria e poi arriviamo al rifugio Morgantini, una splendida casetta dal tetto rosso, incastonata tra le rocce. Siamo al secondo rifornimento, metà percorso in 3h e 15 min. Riempiamo le borracce e poi giù per una lunghissima discesa di quasi 20 km, passando per il Gias dell’Ortica e il Passo del Duca. Qui cominciamo a recuperare diversi avversari. Siamo veloci e il cuore è stabile, entrambi sincronizzati sui 150 battiti.
In discesa il paesaggio cambia molto più rapidamente, le pietraie scompaiono lasciando il posto ai pascoli e subito dopo ad un fitto bosco dentro il quale corriamo su un sentiero morbido e ombreggiato, l’ideale per spingere. Sembra di essere su una pista di atletica in discesa, unico particolare le radici affioranti che un paio di volte tradiscono Matteo. La sua tecnica è a dir poco stupefacente; quando inciampa si lascia cadere, due capriole e ops! Di nuovo in pista. Sembra lo faccia quasi apposta, il ragazzo non smette di giocare…
Un cartello nel bosco ci segnala gli ultimi 10km. Matteo comincia ad allungare in progressione, io provo a stargli dietro, ma entro rapidamente in affanno, non sono ancora i miei ritmi e il mio cuore si impenna mentre le gambe si fanno pesanti. Gli urlo allora di andare e affidarsi alle sue sensazioni, dopo 30km in montagna non può sbagliare l’arrivo. Ci ritroveremo al traguardo, ormai non ha più bisogno del mio sostegno che, tra l’altro, è sempre stato solo psicologico.
Nel frattempo io comincio a stringere i denti. Passiamo ancora come fulmini l’ultimo rifornimento distanziati di poco e nessuno dei due si ferma, tra lo stupore dei volontari e dei concorrenti in sosta. Poi, in pochi minuti, sparisce nel bosco davanti a me.
Negli ultimi km cerco energie ovunque, mi succhio l’ultimo gel e un concorrente che mi raggiunge, probabilmente colpito dal mio sguardo alla San Gennaro, mi offre una bottiglietta con dei sali.
Corro e tengo duro, è l’ultimo km. Sento dei passi avvicinarsi, mi giro e vedo tre lupi che mi danno la caccia, vogliono superarmi. Davanti a me si apre una radura con un ampio prato e in fondo scorgo il gonfiabile dell’arrivo. Non mi avranno! Il mio sprint non mi tradisce e allungo, mentre Matteo mi corre incontro incitandomi.
Lo speaker annuncia il mio arrivo su un sottofondo di musica dance: “Ed ecco il numero 440, Yann Balestra! Grande Yann! 40km in 4h e 52min!”
Oltre il traguardo ritrovo Matteo, felicissimo. Lui ha chiuso in 4h e 40min.
Stiamo bene e siamo arrivati con il sorriso!
Ah, dimenticavo! Il “cinghialino” è un cinghiale con i contro c….
Ci scusiamo per le foto di repertorio ma le fotografe ufficiali si sono rifiutate di prendere parte all'avventura.............